Gaza après la guerre... L'Etat hébreu ne veut pas du plan américain
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken avait déclaré : "Il n'y aura pas de réoccupation de Gaza après la fin du conflit. Aucune tentative de restreindre ou d'assiéger Gaza. Aucune réduction du territoire de Gaza".
Un peu plus ďun mois après l'opération "Déluge d'Al Aqsa", menée le 7 octobre dernier, par le Hamas et d'autres factions de la résistance palestinienne à Gaza et qui, selon l'Etat hébreu, a fait 1400 morts, les Etats-Unis ont entamé des discussions sur l’avenir de la bande de Gaza, sans le règne du Hamas.
Pour Washington, les Palestiniens devraient gouverner la bande de Gaza, dès qu'Israël aura mis fin à sa guerre contre le Mouvement Hamas, en opposition à l'idée avancée par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, selon laquelle Israël serait responsable de la sécurité, indéfiniment.
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a, en effet, déclaré hier mercredi : "Il n'y aura pas de réoccupation de Gaza, après la fin du conflit. Aucune tentative de restreindre ou d'assiéger Gaza. Aucune réduction du territoire de Gaza".
Blinken a ajouté qu’une «certaine période de transition» pourrait être nécessaire, à la fin du conflit, mais la gouvernance après la fin de la crise à Gaza doit inclure les voix palestiniennes.
Il a ajouté : "Cela doit inclure un gouvernement dirigé par les Palestiniens et une union de Gaza avec la Cisjordanie, sous la direction de l'autorité palestinienne".
Pour sa part, Netanyahu avait affirmé, lundi dernier, à ABC News, que l'occupation assumera indéfiniment la responsabilité de la sécurité à Gaza. Des déclarations en contradiction avec celles du gouvernement américain qui affirment qu'Israël ne veut pas diriger la bande de Gaza, après le Hamas.
De hauts responsables palestiniens, dont le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, avancent que le retour de cette autorité à Gaza doit s'accompagner d'une solution politique, mettant fin à l'occupation par Israël des territoires, conquis lors de la guerre de 1967.